La grande tromperie du Greenwashing

Le concept du greenwashing existe depuis la fin des années 90 mais la prise de conscience des consommateurs commence maintenant. Le greenwashing est un terme anglais que l’on traduit en français par « eco-blanchiment ».

L’éco-blanchiment est une méthode marketing pour attirer le consommateur et donner une image écologique à un produit. Etre vert est une tendance de fond. On le voit par l’essor du shampoing solide fait maison qui est un produit de toilette qui séduit  parce qu’il est sain, ne dégrade pas le cuir chevelu et est respectueux de l’environnement.

greenwashing

Shampoing liquide contre le shampoing solide

De nombreux produits de toilette notamment le shampoing ont une apparence verte mais il suffit de lire attentivement les étiquettes pour se rendre compte que la composition d’un shampoing conventionnel est loin d’être aussi saine qu’une recette shampoing solide.

L’emballage du shampoing est difficilement compréhensible or c’est la liste des ingrédients qui est déterminante pour vérifier si le produit de lavage est sain et qu’il présente un vrai soin pour vos cheveux.

En appliquant un shampoing solide maison qui est un concentré d’actifs sans conservateur et substances chimiques polémiques nous pouvons faire du bien à nos cheveux et à notre cuir chevelu. En revanche le shampoing industriel est lui composé d’une multitude d’ingrédients dont un tensio-actif irritant SLS.

La recette du shampoing est déterminante pour mesurer son efficacité en revanche on se rend compte que des ingrédients irritants comme le Sodium Laureth Sulfate ou l’Ammonium Lauryl Sulfate ne sont jamais mis en avant dans l’emballage. Pourtant il représente plus de 90% de la recette complète du shampoing.  On préfère détourner l’attention du consommateur et lui présenter des matières premières naturelles qui sont en quantité marginale dans la recette.

Les industriels de la beauté n’ont pas intérêt à ce que les consommateurs s’éduquent et commencent à se préoccuper du contenu de son shampoing. Les grandes marques continueront à mettre en avant des substances qui ne sont employées qu’en quantité minuscule dans le produit. La désinformation ne s’arrêtera pas.

Pour celles et ceux qui sont à la recherche de produits de lavage sains, respectueux de la peau, du cuir chevelu et des cheveux, on vous recommande une boutique savon artisanal ou des petites marques qui fabriquent des shampoings solides et des savons à froid

En privilégiant des petites structures vous optez pour des cosmétiques artisanales sains et fabriqués avec des matières premières de qualité. Loin de la désinformation et des exagérations excessives mises en place pour manipuler le consommateur, vous avez une communication authentique sur des cosmétiques naturels de qualité.

Qu’est-ce-que le greenwashing ?

Durant les années 80 les consommateurs étaient extrêmement friands de la chimie cosmétique, imaginant (poussés par la publicité) que de nouvelles molécules allaient révolutionner les soins cosmétiques.

Force est de constater que les gens ont fini par réaliser l’exagération des promesses, voire pire, que la chimie n’était pas forcément un bénéfice pour leur peau. Certaines marques conventionnelles ont alors “surfé” sur la vague du « green » et du « végétal » afin de donner une image plus écologique et responsable de leurs produits cosmétiques, et surtout se présenter comme produits naturels.

La situation s’accentue depuis le début des années 2000, suites aux différentes polémiques avec parabens, les sels d’aluminium, les allergènes dans les colorations capillaires etc… Beaucoup de marques essayent de redorer leur image parce que les consommateurs sont de plus en plus en recherche de produits plus naturels, plus sains.

Quelles sont les conséquences du greenwashing ?

Tout est dans la communication et le marketing, l’idée générale est d’afficher des emballages (et les publicités) présentant des plantes, des fruits, des fleurs, de la verdure… associés avec un champ lexical tournant autour du végétal et de la nature. « à base de plantes », « la fraîcheur de l’aloe vera », «  la douceur du lait de coco », « le ginseng tonifiant » ou bien « issu de la nature »… Le consommateur se fait ainsi berner croyant utiliser un produit naturel.

L’illusion s’arrête dès que l’on tourne la boîte pour consulter l’INCI (Liste des ingrédients). Dans 99,9% des cas, le fabuleux ingrédient mis en avant peine à se retrouver dans la toute fin de la liste, souvent en plus petite quantité que les conservateurs ! L’ingrédient si noble est en fait noyé dans une formule issue de la chimie cosmétique traditionnelle.

Tout un chacun est bien entendu libre d’utiliser des produits issus de la chimie cosmétique traditionnelle, mais est-ce correct de faire passer une cosmétique naturel alors qu’il ne l’est pas ? Où commence la publicité mensongère, la tromperie ? Il est de plus en plus nécessaire pour le consommateur d’être averti de ces pratiques pour vraiment choisir en connaissance de cause.

A partir de quel moment considère-t-on un produit comme naturel ? Une loi doit bientôt sortir sur le sujet, ces nouvelles réglementations protégeront-elles les consommateurs ou bien permettront-elles aux industriels de continuer à surfer sur la vague du greenwashing ?

Affaire à suivre…

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